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Semaine européenne de la mobilité 2025 : 5 initiatives concrètes pour une mobilité durable en entreprise

Article
Publié le
September 16, 2025
Du 16 au 22 septembre 2025, la Semaine européenne de la mobilité invite les entreprises à agir pour des déplacements plus durables. Entre obligations légales et opportunités concrètes, c’est le moment d’allier baisse des émissions, économies et qualité de vie au travail.

Du 16 au 22 septembre 2025, la Semaine européenne de la mobilité invite chacun à adopter des déplacements plus durables. C’est l’occasion pour les entreprises de se mobiliser avec des actions pédagogiques et concrètes en faveur d’une mobilité plus propre et efficace. Face à un constat sans appel promouvoir des alternatives présente un triple avantage : moins d’émissions de CO₂, des économies pour les salariés, et une meilleure qualité de vie ainsi qu’une image employeur renforcée  (source: France Travail).

Quelques chiffres clés pour planter le décor :

Pourquoi agir maintenant? Contexte et obligations

Les transports représentent 31 % des émissions de GES en France, ce qui en fait le premier secteur émetteur. Les entreprises ont un rôle clé pour inverser la tendance et le cadre législatif les y incite de plus en plus. La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), promulguée fin 2019, comporte plusieurs volets qui concernent directement les employeurs :

  • Plan de Mobilité Employeur obligatoire : La LOM impose, depuis 2020, que toute entreprise de ≥50 salariés sur un même site intègre la question de la mobilité des collaborateurs dans les négociations (NAO) sur la Qualité de Vie au Travail. Concrètement, si aucun accord n’est trouvé lors de ces discussions, l’entreprise doit élaborer un Plan de Mobilité Employeur (PME). Ce plan vise à réduire l’usage de la voiture individuelle (autosolisme) et encourager d’autres modes de transport. C’est à la fois une obligation réglementaire et un outil stratégique pour améliorer la QVT et réduire ses émissions. Le non-respect de cette disposition peut exposer l’entreprise à des sanctions futures, et dès maintenant à passer à côté de solutions d’optimisation des déplacements.
  • Équipement en bornes de recharge électrique : À partir du 1er janvier 2025, les entreprises doivent s’assurer que leurs parkings sont dotés d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques. La loi prévoit des quotas progressifs en fonction de la taille du parking. Par exemple, pour un parking de 10 à 40 places, au moins 10 % des places (soit 1 sur 10) doivent être équipées d’une borne de recharge. Pour 41 à 199 places, c’est 20 %, et pour 200 places et plus, 5 % minimum. En pratique, cela signifie qu’un site disposant d’un parking de 50 places devra installer au moins 5 bornes. Ces obligations s’appliquent d’abord aux bâtiments neufs ou rénovés, mais concernent aussi les parkings existants des grandes entreprises (hors PME de <250 salariés). Bon à savoir : des aides comme le programme ADVENIR peuvent prendre en charge jusqu’à 40 % du coût d’installation d’une borne en entreprise, ce qui réduit l’investissement net.
  • Verdissement des flottes : Les entreprises gérant un parc de ≥100 véhicules légers sont tenues de les « verdir » progressivement. La LOM fixe des seuils de renouvellement par des véhicules à faibles émissions (électriques, hybrides rechargeables, etc.) : 20 % dès 2024, 35 % à partir de 2027 et 50 % en 2030. Cela signifie que si vous remplacez 10 voitures de service en 2025, au moins 2 devraient être électriques ou hybrides rechargeables. À défaut, des pénalités financières sont prévues dès 2026 (2 000 € par véhicule manquant, montant croissant ensuite). L’enjeu est donc d’anticiper ces renouvellements en bénéficiant éventuellement des bonus écologiques, aides locales et de l’avantage TCO (coût total de possession inférieur) des véhicules électriques.

En résumé, la transition vers une mobilité durable n’est plus une option : c’est à la fois une obligation réglementaire et une opportunité d’innovation. Plutôt que de subir la contrainte, les entreprises ont tout intérêt à y voir un levier de performance globale (économies, bien-être, image de marque). Voyons à présent cinq initiatives concrètes à mettre en place dès cette rentrée pour prendre une longueur d’avance.

Cinq initiatives concrètes pour booster la mobilité durable

Voici 5 idées d’actions (parmi d’autres) que votre entreprise peut engager à l’occasion de cette Semaine de la mobilité.

1. Élaborer un Plan de Mobilité Employeur (PME)

C’est la pierre angulaire d’une stratégie de mobilité réussie. Le Plan de Mobilité Employeur (ancien « plan de déplacement entreprise ») est désormais obligatoire pour les entreprises de ≥50 salariés sur un même site en l’absence d’accord NAO sur la mobilité. Il s’agit d’un document-cadre qui diagnostique les trajets domicile-travail de vos employés et définit un programme d’actions pour les optimiser : incitation au covoiturage, amélioration de l’accès en transports en commun, télétravail, aménagement des horaires, etc.

Objectifs : diminuer la part de la voiture solo, réduire les émissions et le trafic, améliorer la ponctualité et la qualité de vie des salariés.

Bonnes pratiques : Constituez d’abord une équipe projet pluridisciplinaire (RH, HSE, représentants du personnel…) et lancez une enquête mobilité interne. Comprendre les habitudes et freins de chacun (distance domicile, horaires, contraintes familiales) permettra de cibler les bonnes actions. Le PME peut être négocié dans un accord d’entreprise ou intégré au plan d’actions RSE. Privilégiez une approche participative : par exemple, organisez des ateliers où les collaborateurs co-construisent des solutions (ex: comment inciter au vélo malgré l’absence de douches ?).

Pourquoi c’est gagnant : Moins de salariés coincés dans les bouchons, c’est moins de stress et plus de productivité. Une entreprise pro-active sur ce sujet améliore son empreinte carbone et son attractivité RH (les jeunes talents y sont sensibles). De plus, vous serez en conformité avec la loi LOM, évitant d’éventuelles sanctions. Le PME donne également accès à certaines aides publiques locales (certaines agglomérations subventionnent les plans de mobilité des PME). Enfin, c’est un document vivant : prévoyez un suivi annuel des indicateurs (taux de covoiturage, kms évités, etc.) pour mesurer les progrès.

2. Mettre en place le Forfait Mobilités Durables (FMD)

Le FMD est un dispositif financier incitatif, facultatif mais vivement encouragé par l’État, qui permet à l’employeur de prendre en charge les frais de transport “doux” de ses salariés. Concrètement, il s’agit d’une indemnité annuelle couvrant par exemple : les kilomètres parcourus à vélo, les frais de covoiturage, la location de trottinette ou vélo électrique, l’autopartage, ou encore le carburant pour les petits scooters électriques. Depuis le 1er janvier 2025, le plafond exonéré de cotisations du FMD est de 600 € par an par salarié (porté à 900 € en cas de cumul avec un abonnement transport en commun). L’employeur est libre de fixer le montant et les modalités (justificatifs, périodicité de versement), dans la limite de ces plafonds.

Bénéfices : C’est gagnant-gagnant. Pour le salarié, c’est un bonus de pouvoir d’achat net d’impôts qui l’aide à couvrir les coûts d’un vélo neuf, d’un abonnement à un service de covoiturage ou d’essence pour du covoiturage. Pour l’employeur, c’est un outil simple pour encourager les mobilités vertueuses et réduire les émissions liées aux trajets domicile-travail. Le tout en améliorant son image RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). À titre d’exemple, le groupe AXA France verse un FMD de 500 €/an pour le vélo à ses collaborateurs, en plus du remboursement de 50% du titre de transport.

Chiffres-clés : D’après un baromètre 2024, environ 70 % des grandes entreprises françaises auraient déployé un FMD ou équivalent. Le montant moyen observé est autour de 434 € par an par salarié bénéficiaire, le vélo personnel étant le mode le plus plébiscité dans le cadre du FMD. Si votre structure n’a pas encore sauté le pas, c’est le moment !

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3. Encourager le « vélotaf » et les mobilités douces

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Le vélotaf (fait de venir travailler à vélo) connaît un essor fulgurant. Ses atouts sont multiples : zéro émission, bon pour la santé physique et mentale, souvent gain de temps en ville, et ça génère une fierté contagieuse chez les employés qui s’y mettent. Pour encourager cette pratique, l’entreprise peut jouer sur plusieurs leviers concrets :

Infrastructures : aménagez des stationnements vélo sécurisés. Idéalement couverts, avec arceaux solides, et accessibles uniquement au personnel (badge). Si possible, prévoyez aussi une douche et un vestiaire pour les cyclistes – c’est un investissement modeste comparé au bénéfice perçu.

Aide financière : en plus du FMD évoqué ci-dessus (qui peut rembourser l’achat d’un vélo ou d’accessoires, ou verser 0,25 € par

km pédalé), pensez aux vélos de fonction. Des start-up comme Zenride ou BeeToGreen proposent aux entreprises des locations long-terme de vélos électriques pour leurs salariés, entretien inclus. C’est comme une voiture de fonction, en version deux-roues. Vous pouvez aussi négocier des tarifs préférentiels chez un marchand de cycles local pour vos employés.

Émulation : organisez un challenge mobilité interne pendant la semaine de la mobilité ! Par exemple, un concours du « plus grand nombre de km à vélo ou à pied sur la semaine » avec récompenses (bons d’achat, don à une association au nom de l’équipe gagnante…). Ou le défi du « parking vide » : viser un nombre de vélos égal à un certain % du parking auto. Ces animations ludiques créent de l’engagement.

Exemples inspirants :

Natixis Interépargne (finance) a fait de la mobilité douce un pilier de son plan climat l’entreprise a décroché le label *Employeur Pro-Vélo (niveau Or)* en 2024 et vise 25 % de  « vélotafeurs » d’ici 2026. Pour y parvenir, Natixis a installé des douches, propose une aide de 400 € à l’achat d’un vélo électrique, et organise des ateliers de réparation gratuits mensuellement. De son côté, le Crédit Mutuel Midi-Atlantique s’est fixé pour objectif de convertir au moins 250 de ses collaborateurs au vélo dans les 3 prochaines années, notamment via un challenge « Tous à vélo » et la mise à disposition de VAE (vélos à assistance électrique) en test pendant un mois pour les volontaires. La SNCF, elle, a noué un partenariat avec BeeToGreen pour doter ses 18 000 salariés de Saint-Denis d’une marketplace vélo + FMD dédié (voir encadré ci-dessous). Autant d’exemples qui montrent que favoriser le vélo en entreprise, c’est possible et payant : on y gagne des collaborateurs en meilleure santé, motivés, et une belle réduction d’empreinte carbone.

4. Faciliter le covoiturage entre collègues

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Malgré la flambée du prix des carburants et les efforts de déploiement de transports publics, 80 % des trajets domicile-travail en voiture se font encore avec un conducteur seul à bord en France. Le covoiturage domicile-travail est donc un gisement majeur pour réduire l’autosolisme. Voici comment une entreprise peut l’encourager :

Plateforme de mise en relation : Adoptez une application de covoiturage spéciale entreprise. Des solutions comme Karos, Klaxit, Mobicoop ou Blablalines proposent des services dédiés B2B : cartographie des domiciles de vos employés (dans le respect du RGPD), proposition automatique de paires de covoiturage pertinentes, calcul d’itinéraires partagés, etc.. Souvent, l’inscription de l’entreprise est gratuite ou peu coûteuse, et ce sont les trajets réalisés qui sont facturés (voire subventionnés par l’État dans le cadre du plan covoiturage).

Incitations financières : L’État propose depuis 2023 une prime de 100 € pour tout nouveau covoitureur réalisant 10 trajets, via les plateformes agréées. En plus, vous pouvez décider d’un encouragement interne : par ex, rembourser au conducteur les frais kilométriques du trajet partagé (tant par km et par passager), ou offrir une carte carburant de 50 € après 20 covoiturages effectués. Cela peut être intégré au FMD (le FMD couvre aussi le covoiturage, donc c’est cumulable dans le plafond de 600 €).

Avantages en nature : Réservez des places de parking “premium” pour les covoitureurs (juste à côté de l’entrée, ou couvertes). Quand le parking est saturé, c’est un incitatif puissant ! Vous pouvez aussi imaginer une “journée télétravail offerte” ou un jour de congé supplémentaire par an pour les salariés ayant covoituré plus de X fois (sous réserve de faisabilité RH).

Animation et communication : Rendez le covoiturage cool. Par exemple, mettez en place un mur des covoitureurs sur l’intranet ou l’affichage interne : chaque mois, présentez un binôme ou un groupe qui covoiture, avec leurs motivations, une anecdote sympa (“Grâce au covoit’, Alice et Mehdi ont économisé 2 000 € et 1,3 tonne de CO₂ sur l’année !”). Organisez une “journée du covoiturage” où ceux qui viennent à plusieurs en voiture ont droit à un petit-déjeuner offert à la cantine.

Résultats attendus : Moins de voitures sur la route = moins de CO₂ et de pollution locale, moins d’embouteillages (c’est bon pour tout le monde), et pour les participants d’importantes économies : partager son trajet à deux divise par deux le coût carburant, péage, parking. D’après l’ADEME, un covoiturage quotidien sur 30 km peut faire économiser environ 1 800 à 2 000 € par an au conducteur. Par ailleurs, cela crée du lien social entre collègues de zones géographiques différentes, et peut même favoriser de la synergie inter-équipes (on discute boulot en voiture… ou on découvre qu’on a des passions communes !).

Exemple inspirants :

Sur son siège de Lyon, April Assurance a mis en place un système de covoiturage interne en 2022. En un an, le taux d’autosolisme est passé de 82% à 65%, et l’entreprise estime avoir évité l’émission de 32 tonnes de CO₂ grâce à plus de 5 000 trajets partagés. Chez SNCF également, un partenariat avec Karos sur les sites de Saint-Denis a permis des centaines de covoiturages par semaine, soutenus par une communication fun (#TeamCovoit) et des témoignages réguliers dans le journal interne. Le gouvernement a même lancé en 2023 un Plan national “Covoiturage du quotidien” pour booster tout ça (objectif 3 millions de covoitureurs en 2027). En somme, le covoiturage est en train de décoller, c’est le moment d’embarquer vos équipes !

5. Verdir la flotte automobile et favoriser les véhicules propres

Enfin, n’oublions pas les déplacements professionnels et les véhicules de service ou de fonction. Là aussi, la loi impulse un virage vert : pour les parcs de plus de 100 véhicules, 20 % des renouvellements doivent être des véhicules à faibles émissions dès maintenant (2024), 35 % en 2027, 50 % en 2030. Autrement dit, si vous changez 10 voitures par an, d’ici 2027 au moins 3 ou 4 devront être électriques ou hybrides rechargeables.

Que faire concrètement ? D’abord, planifiez le renouvellement de votre flotte en intégrant des véhicules “propres”. Les modèles électriques ou hybrides couvrent aujourd’hui la plupart des besoins courants (il existe des utilitaires électriques avec 300 km d’autonomie, des berlines rechargeables, etc.). Certes, le coût à l’achat est plus élevé, mais les TCO sont souvent inférieurs : un véhicule électrique coûte 2 à 3 fois moins cher en “carburant” (électricité) au km, et requiert moins de maintenance (pas de vidange, plaquettes qui s’usent moins grâce au frein régénératif, etc.). Des aides comme le bonus écologique (jusqu’à 5 000 € pour une voiture électrique professionnelle) et la prime à la conversion peuvent réduire l’investissement initial. Pensez aussi au leasing opérationnel tout inclus, qui permet d’étaler le coût sur plusieurs années.

Ensuite, installez des bornes de recharge sur vos sites. Comme vu plus haut, la loi rend cela quasi incontournable d’ici 2025. Commencez par une ou deux bornes “pilotes” en accès libre sur le parking pour les salariés, voire ouvertes aux visiteurs. Profitez des subventions (programme ADVENIR : 30 à 50% du coût selon les cas).

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Encouragez les mobilités professionnelles bas-carbone : privilégiez le train pour les déplacements inter-villes (on le sait, l’avion émet ~200 fois plus de CO₂ qu’un trajet équivalent en TGV). Incitez au télétravail et à la visio pour éviter des réunions qui imposeraient 3 heures de route. Si vos commerciaux roulent beaucoup, formez-les à l’éco-conduite (certaines boîtes spécialisées proposent des stages ou du coaching avec boîtier connecté, permettant jusqu’à -15% de consommation carburant). Cela réduira aussi le risque d’accidents et la fatigue.

Exemple marquant :

L'entreprise Ubiq (ex-Bureaux À Partager) a lancé en 2023 l’initiative des TTR – Temps de Trajet Responsable : 2 jours de congés supplémentaires par an offerts aux salariés qui privilégient le train ou le covoiturage à l’avion pour leurs voyages personnels ou pros. L’objectif est de compenser le “temps perdu” en voyage lent, et de valoriser l’effort écologique. Ce dispositif, d’un coût estimé de 600-700 € par salarié/an, a été adopté par la start-up Time for the Planet et suscite l’intérêt d’autres PME innovantes. Pourquoi pas chez vous ? C’est un signe fort de votre engagement, et un argument de marque employeur appréciable.

Par ailleurs, négociez avec vos loueurs ou votre gestionnaire de flotte pour intégrer progressivement des véhicules verts. La loi LOM prévoit des amendes dès 2026 pour non-respect des quotas de verdissement (jusqu’à 5 000 € par véhicule manquant en 2028), mieux vaut anticiper. Enfin, communiquez sur ces changements : expliquer aux salariés comment utiliser une voiture électrique (autonomie, recharge) et les impliquer dans des tests pilotes (prêt d’un véhicule électrique sur une semaine pour qu’ils se familiarisent, par exemple).

Astuce : pour maximiser l’impact, communiquez bien en interne sur l’existence du FMD (beaucoup de salariés ignorent qu’ils peuvent en bénéficier) et simplifiez la procédure de demande. La loi autorise une attestation sur l’honneur annuelle pour justifier de l’usage d’un mode durable, inutile de réclamer des justificatifs mensuels trop lourds.

Conseil : prévoyez une gestion via badge ou appli pour mesurer les consommations et éventuellement faire payer un tarif préférentiel aux usagers (certaines entreprises offrent la recharge gratuite, d’autres facturent au prix coûtant pour couvrir l’électricité).

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