[Joaillerie à impact] Épisode 2 : Atelier Ponce

Pour rendre accessible la transition écologique et sociale au secteur de la joaillerie et bijouterie française, nous avons lancé le Programme Impact RSE dédié au secteur.

Ce dispositif à impact a été développé par L’UFBJOP pour accompagner ses adhérents dans la nécessaire transformation environnementale et sociétale des entreprises. Il a été créé sur mesure pour la filière de la bijouterie-joaillerie-orfèvrerie et adapté aux TPE et PME.

1 an après le lancement de la promotion 2023 du Programme « Impact RSE » pour le secteur de la joaillerie, les participants en parlent ! Découvrez dans le deuxième épisode de notre série, l'interview de Thierry Lemaire, directeur général de l'Atelier Ponce.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Thierry Lemaire, je dirige l'Atelier Ponce, société familiale centenaire qui est spécialisée dans toute la sphère bridale. On travaille aussi bien pour les grandes marques de la Place Vendôme que pour nos amis bijoutiers, qui sont répartis sur l'ensemble du territoire, et nous sommes une cinquantaine de personnes.

Pourquoi avez-vous participé au programme Impact RSE joaillerie ?

On a décidé d'engager l'entreprise dans un programme RSE, car la direction a pris conscience que tout ce qui touchait à l'environnement, au climat, à l'empreinte carbone, au bien-être des collaborateurs, et pouvoir participer à une chaîne vertueuse était quelque chose d'important.

Ceci étant, entre le dire et le faire, il y a une différence et la possibilité de se faire aider par l’UBJOP et par R3 est quelque chose qui nous paraissait tout à fait opportun pour formaliser l'ensemble de cette action.

impact rse joaillerie episode 2

Quelle était votre problématique et qu'avez-vous mis en place dans le cadre de votre démarche RSE ?

Pour comprendre les problématiques, il a d'abord fallu réaliser des études. Il y a eu deux grosses études menées, l'une concernant le bien-être de nos collaborateurs au travail et l'autre liée à l'empreinte carbone.

L'empreinte carbone, les résultats de celle-ci, nous ont fait prendre conscience que l'approvisionnement en matières premières, les achats, l'utilisation de différentes matières et la consommation d'énergie. Tout cela contribuait effectivement à un certain nombre d'axes de réflexion sur lesquels nous allons travailler à partir de 2024.

Quant au bien-être de nos collaborateurs au travail, nous savons que nous avons une problématique liée à la dimension de nos locaux, donc nous manquons d'espace. Et donc, ce sera le sujet prioritaire sur lequel nous allons travailler pour les années 2024 et 2025, afin de limiter les nuisances sonores et d'améliorer le confort de nos collaborateurs.

Et puis développer des actions qui visent à faire en sorte que le bien-être soit quelque chose de réel au sein de l'entreprise. Donc la mise en place d'un programme RSE est quelque chose d'effectivement primordial, et pour le faire correctement, il est important de se faire aider.

Recommanderiez-vous le programme Impact RSE ?

Je remercie l’UFBJOP pour le programme d'actions globales qu'elle a pu mettre en place pour nous aider principalement à formaliser et à réfléchir à quels sont les objectifs et quels sont les grands thèmes que nous souhaitons aborder. Car un programme RSE, je pense qu'il est viable que s'il est personnalisé et s'il correspond bien aux désidératas des dirigeants et de leurs collaborateurs.

Un conseil à donner ?

Il faut avoir conscience que notre activité nécessite un certain nombre de ressources internes, humaines d'abord, parce qu'il faut quelqu'un comme.. un chef de projet qui puisse s'investir et centraliser l'ensemble de ces opérations. Cela représente aussi un coût en terme de temps, donc un coût financier. Et puis c'est aussi, je pense, une prise de conscience globale auprès de l'ensemble des acteurs de l'entreprise pour mener à bien cette opération et orienter l'entreprise et tous ses salariés vers la voie du RSE, vers la voie de la sagesse.

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